Timimoun

Par son immensité et par son silence, le désert nous ouvre à notre véritable dimension.

Treks pour décideurs


Cadre-explorateur en zone désertique...


L’analogie d’attitudes observées lors du « vécu » de situations intenses et de la vie professionnelle est révélatrice. Dans un contexte de concurrence exacerbée, les entreprises doivent se battre sans cesse pour gagner de nouveaux marchés. Pour y parvenir, elles doivent s’appuyer sur leur personnel et valoriser les hommes et les femmes qui les animent.

Tout cadre, aujourd’hui s’il veut réussir, doit savoir oser, prendre des risques, calculer, s’adapter au changement, communiquer et élargir son champ de vision. Ce comportement n’est pas différent de celui qui s’impose lors de la traversée d’une zone désertique par un explorateur. Ce dernier doit préparer son expédition, s’appuyer sur une logistique solide, pouvoir compter sur son équipe, réagir très rapidement à des situations imprévues et connaître ses limites, faute de quoi il exposerait la sécurité de son entreprise.

Les cadres doivent envisager de faire face à des situations nouvelles. Ils doivent prendre conscience qu’il leur faudra désormais sans cesse s’adapter. Les plans de carrière taillés au cordeau sont dépassés.

Tout le monde s’accorde sur le fait qu’un cadre devra changer plusieurs fois d’entreprises et de métier dans sa vie professionnelle. Ceci explique qu’ils soient préparés aux ruptures parfois douloureuses qui ne manqueront pas de se produire durant leur carrière. Or trop nombreux sont encore les cadres ayant reçu une formation privilégiant l’abstraction à l’action, à la résistance au stress, à l’inattendu et à l’intuition.

Comme le dit à juste titre Théodore MONOD « L’actuel engouement pour le sport est une heureuse réaction inconsciente de l’espèce pour sa survie. Ce qui manque c‘est l’action, le besoin de surpassement autre qu’intellectuel, l’investissement physique, l’implication vitale. Il faut des situations extraordinaires pour que l’homme se surpasse et se découvre. »

C’est précisément cette attitude naturelle de retour au terrain, privilégiant le bons sens, l’observation, l’intuition, que les stages de mise en situation intense cherche à rétablir. Sans parler de l’esprit d’équipe qui s’instaure inévitablement, et de la communication naturelle qui se noue spontanément entre les participants....

Alors, panacée universelle que ces stages ! Nullement ! Considérons les seulement comme un des moyens de faire des hommes et des femmes de l’entreprise les acteurs de leur propre développement, et donc celui de l’entreprise qui saura les mériter.